Mail envoyé à tous les députés le 29 juin 2022

29 juin 2022

A Argences, le 29 juin 2022

Madame la députée, Monsieur le député,

Je vous félicite pour votre nouvelle élection ou votre réélection.

En tant que représentant des citoyens auprès du gouvernement, vous avez la mission d’être à l’écoute et de porter la voix des citoyens. Nous souhaitons aborder la situation dramatique de la jeunesse française.

Depuis l’entrée en vigueur de la réglementation relative à la gestion de la sortie de crise sanitaire et plus encore de la mise en place du protocole sanitaire dans les établissements scolaires, nous alertons, avec des professionnels de la santé et de l’enfance, les pouvoirs publics sur les dangers de ces dispositions à l’égard des enfants très fragilisés par ces mesures entravant leur développement physiologique et psychologique, d’autant que les enfants ne constituent pas le premier vecteur de propagation du virus.
Comme le reconnaît le gouvernement la situation des plus jeunes est devenue un deuxième problème de santé publique.

Le constat est sans appel : les services pédopsychiatriques débordent d’enfants et de jeunes en détresse psychologique et ne sont pas en mesure de répondre à cet afflux croissant. Je suis moi-même en congé longue maladie depuis le 21 août 2020 pour motifs de troubles psychiatriques dont l’origine est la politique sanitaire. Je ne sais même pas si je vais reprendre le travail un jour. Trouvez-vous cela normal ? Je souhaiterais reprendre le travail le plus rapidement possible. Tout dépendra de la politique sanitaire adoptée par le Parlement et le Gouvernement.

Comme le répète Marie-Estelle Dupont, psychologue clinicienne, « une société qui sacrifie sa jeunesse est une société malade ».
Pendant plus d’un an, certains enfants ont eu peur d’aller à l’école, ont eu du mal à respirer, ont eu des céphalées, ont entendu avec difficulté les enseignants, ont été gênés par la buée sur leurs lunettes de vue. Le masque les asphyxie, et asphyxie toute la population. Les plus petits ont développé des troubles d’apprentissage, du langage et des troubles alimentaires.

Certains, au cours de leur courte vie auront davantage vu le demi-visage que la pleine face de leurs parents, de leurs enseignants. D’autres n’entendent à longueur de journée que des imprécations sanitaires, des recommandations hygiénistes, ou encore des annonces anxieuses.

Alors qu’ils sont censés être exemptés de pass sanitaire pour fréquenter leurs établissements scolaires, les tests à répétitions sont venus conditionner leurs accès à la scolarité.
Même si certaines mesures sanitaires ont été levées, nous devons nous assurer que désormais les enfants ne seront plus sacrifiés sur l’autel de la politique sanitaire.
Pour cela, nous devons apporter des solutions pérennes afin de ne plus détériorer leur santé mentale mais aussi pour réparer les dégâts causés.

D’autre part, le sujet de l’autorité parentale doit être posé, car largement piétinée pour des raisons illégitimes.
Qu’il s’agisse de l’instruction en famille, qui sera désormais soumise à dérogation à partir de la rentrée 2022, ou encore de l’autorisation d’un seul des deux parents pour la vaccination, le gouvernement se substitue à des décisions qui reviennent normalement de droit aux parents. Il est important de rétablir un libre choix avec un consentement libre et éclairé qui doit se faire entre la famille et le médecin traitant.

Nous avions d’ailleurs déposé des amendements auprès de l’Assemblée Nationale et du Sénat dans le cadre du Projet de loi nº 4857 renforçant les outils de gestion de la crise sanitaire et modifiant le code de la santé publique, afin que tous les mineurs soient exemptés du pass vaccinal et du pass sanitaire.

En plein cœur de la campagne législative, nous sommes convaincus que vous avez été sensibles à l’ensemble de ce sujet, les enfants étant l’avenir de notre société. Qu’en est-il maintenant que vous avez été élus ou réélus ?

Notre Association, Mamans Louves, regroupe 35 000 mères de famille et citoyennes sur le territoire national. Nous œuvrons pour la défense de l’intérêt supérieur des enfants ainsi qu’à la préservation de l’autorité parentale.

Nous restons à votre disposition pour tous contacts.
Je vous prie de croire, Madame la députée, Monsieur le député, en l’expression de nos sentiments les meilleurs.