Stop à la corruption et à la lâcheté de certains médecins

Certains médecins ont des bibelots avec les estampilles des laboratoires pharmaceutiques dans leurs cabinets. D'autres ont des responsabilités dans les Conseils Départementaux ou Régionaux de l'Ordre des Médecins.

Les premiers reçoivent les visites de représentants de laboratoires pharmaceutiques. Ils ont aussi des cadeaux de leur part. Ces cadeaux se font en contrepartie de prescriptions de médicaments fabriqués par leurs entreprises. Je peux assimiler ce comportement à de la corruption. Les seconds ont des réunions régulières avec les autorités sanitaires et médicales. Ils reçoivent aussi des mails des Agences Régionales de Santé, du Ministère de la Santé et des Solidarités, et des Conseils Départementaux et Régionaux de l'Ordre des Médecins. Ils ont accès à des informations que le grand public n'a pas accès. Ils refusent de communiquer ces informations au grand public. Certains médecins cumulent les deux casquettes, et tous les comportements qui vont avec.

En août 2020, j'ai eu une consultation avec mon médecin généraliste pour lui demander un certificat médical de dispense de masque et quelques semaines d'arrêt maladie pour burn-out provoqué par le fanatisme sanitaire ambiant.

Il fait partie des médecins qui cumulent les deux casquettes. Il a des responsabilités au Conseil Départemental de l'Ordre des Médecins du Calvados. Il avait aussi des bibelots publicitaires venants des laboratoires pharmaceutiques. Je dit "il avait" car il n'exerce plus dans le cabinet en question.

Il a refusé de me délivrer un certificat médical de dispense de masque. Il a également refusé de me mettre en arrêt maladie. Je lui pose des questions. Pourquoi ce refus ? Combien de temps vont durer les mesures sanitaires ? A la première question, il me répond que tout le monde doit accepter le masque, et qu'il n'y a pas de passe-droit à avoir. Il me parle de ce qu'il a vu quand il a été en renfort au CHU de Caen dans les unités Covid et que le masque protège bien. A la deuxième question, il me répond ne pas savoir. Je lui répond qu'il sait. Les échanges de mails avec l'ARS et les autres autorités sanitaires contiennent des informations ou des pistes d'informations. Je lui ai demandé d'arrêter de mentir et de me dire la vérité.

Je lui ai demandé combien il percevait des laboratoires pharmaceutiques pour prescrire des médicaments non-adaptés aux maladies des patients, peu efficaces, voire dangereux. Il m'a répondu que je me faisais des idées et qu'aucun médecin ne percevait de commissions des laboratoires pharmaceutiques. Question : les bibelots sur le bureau, c'est quoi ? Réponse : ce sont des cadeaux pour maintenir les bonnes relations, et que cela ne me regardait pas.

J'ai insisté pour savoir la durée des mesures sanitaires et pour avoir mon arrêt maladie jusqu'au 30 septembre. Toujours les mêmes réponses. A la première, il ne sait pas. A la deuxième, il me dit qu'il n'a pas le droit de me prescrire un arrêt aussi long (6 semaines) et qu'il a peur des contrôles de la CPAM. Si j'insiste de trop, il appelle les gendarmes. Je lui ai répondu qu'il était lâche, incompétent, et corrompu. Il n'a pas aimé. Il m'a demandée la carte vitale et les 25 euros pour la consultation, que je lui ai donnés.

Je suis partie de son bureau en pleurant sans mon certificat médical de dispense de masque ni l'arrêt de travail demandés. C'était la dernière fois que je le voyais. J'ai changé de médecin généraliste.

Combien de médecins sont comme mon ancien médecin généraliste ? Difficile à dire.

Je pense que, pour le bien des patients, il faut vraiment stopper la corruption des médecins par les laboratoires pharmaceutiques. Il faut aussi que les médecins stoppent leur lâcheté. Cette lâcheté s'exerce devant les autorités médicales et sanitaires. Il faut qu'ils fassent preuve de courage en faisant leur travail. Ce travail consiste à protéger et à soigner leurs patients.

Les médecins devraient également faire preuve de transparence et d'honnêteté. Quand des patients demandent des informations émanentes des autorités sanitaires et médicales, ils doivent leur fournir sans discuter, sans cacher, sans tergiverser, sans tricher.